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jeudi 12 août 2010

Review Festival : Off Festival Day 3

Contrairement au samedi, le dimanche était plutôt chargé puisque je me suis rendu sur le site du festival à 14h et pas à 19h.
Comme d'hab, la meilleure journée... "c'est souvent la dernière!".

Au programme : Pulled Apart By Horses, The Tallest Man On Earth, Bear In Heaven, Casiokids, Shearwater, No Age, The Raveonettes, The Flaming Lips


Pulled Apart By Horses (Lesnà Stage)

PABH est un groupe anglais originaire de Leeds qui fait dans le post-hardcore. Vu que j'aime bien quand c'est bien fait (entendez là par "pas des mecs aux cheveux babylissés"), j'ai vraiment apprécié leur set chaotique, le chanteur venant jouer à la barrière et le guitariste sautant des enceintes.

Du coup, je vais écouter de ce pas leur premier album sorti cette année!
Next time : End Of The Road (ou Pukkelpop on verra)


The Tallest Man On Earth (Eksperymentalna Stage)


Ce suédois n'est clairement pas le plus grand homme sur terre, pourtant seul sur scène avec sa guitare, il a réussi a totalement transcender le public qui était vraiment à fond dedans (Rien qu'a voir sa shoutbox sur Last.fm, je vous laisse apprécier.)
Avec humour, il nous dira que son batteur est malheureusement malade aujourd'hui.

Sa voixme fait penser à celle du chanteur de Neutral Milk Hotel, TTMOE c'était des bonnes chansons, même si il a perdu au moins 10 minutes à réparer sa corde cassée. "Come on, it's the Experimental stage!" lança une fan.


Bear In Heaven (Trójka Offensywa Stage)


Bear In Heaven nous vienne de New-York. Ils sont un peu over-hypé et j'ai toujours envie de voir ce genre de groupe en live pour me donner une idée.
J'ai trouvé le set assez bourrin par moment, trop expérimental et pas assez mélodique à mon goût cependant.


Casiokids (Lesnà Stage)

Casiokids est l'un des groupes qui m'a fait la meilleure impression depuis la première partie d'Au Revoir Simone l'année dernière.
C'était donc avec une grande joie que j'allais revoir ces norvégiens qui font de l'électro-pop african-beats et qui chantent dans leur langue d'origine.
Les membres du groupe ont toujours le sourire quand ils jouent, ça met déjà

Comme le public semblait ne pas trop connaitre, le set était assez crescendo pour finir avec Finn Bikjenn / Fot I Hose. C'est d'ailleurs sur ce dernier que le public était vraiment à fond et ça faisait vraiment plaisir. Le chanteur (enfin celui qui chante le plus) a même enregistré un sample des cris du public pour finir Fot I Hose, terriblement efficace.



Shearwater (mBank Stage)


Entre Shearwater et Dum Dum Girls, le choix est vite vu pour moi.
Shearwater est le groupe de Jonathan Meiburg, après son départ d'Okkervil River, enfin l'histoire est longue, je vous laisse lire la biographie du groupe.
Comme j'aime énormément Okkervil River, j'ai voulu absolument voir ce que donnait le projet de l'ex Okkervil River, en plus qu'ils sont sur Matador depuis 2 albums.
Sur CD, j'ai pas accroché à la première écoute du dernier album mais il s'avère qu'il faut plusieurs écoutes pour l'apprécier.
J'avais un vieil a priori "ouais ça va être folk chiant sans émotions" et finalement que nenni, c'était pas chiant, et pas folk du tout.
Avec pas mal d'instruments différents, les sonorités étaient riches et Jonathan chante mieux que Will Sheff, enfin il a beaucoup de potentiel, je comprends pourquoi il s'est cassé d'Okkervil River.


No Age (Lesnà Stage)

A peine fini avec Shearwater, je me suis mis à marcher assez vite pour rejoindre la Lesnà Stage où No Age effectuait ses soundchecks, qui semblaient assez violent de loin.
J'aime bien les duos bien rock comme No Age, même si un troisième membre est nécessaire pour les effets d'ambiances.
Je ne savais pas que le batteur était aussi le chanteur, le guitariste n'a pas chanté une fois, il devait être concentré sur la tonne d'effets sur sa guitare.
Ils ont joués pas mal de nouveaux morceaux du prochain album, et je peux vous assurez que ça envoie sévère.

Coté ambiance, ça slammait dans tous les sens, la barrière s'étant même effondrée au deuxième titre, ce qui obligea la sécurité à tenir la barrière à la force des bras.
No Age sera à Paris en Octobre avec Abe Vigoda.


The Raveonettes (mBank Stage)

Les Raveonettes dans le noir, ça a déjà UN PEU plus de gueule qu'un set sous le soleil tapant.
Même si j'aime beaucoup les morceaux bien rock chez eux (Heart Of Stone), les morceaux plus calmes sont assez ennuyeux.
D'ailleurs je cherche le titre du dernier morceau avec les "ouh ouh ouh ouh" pendant le refrain


The Flaming Lips (mBank Stage)

Pour finir cette review, le groupe que je voulais absolument voir : LES FLAMING LIPS. C'est pas pour rien que Rolling Stone les a placé dans leur top des groupes à voir avant de mourir (que je vois 3 fois ce mois.)
L'attente fût longue entre les Raveonettes et les Lips mais Wayne Coyne, grand frontman loufoque devant l'éternel, est venu chauffer avec le public pendant que les roadies mettent le matos : Tirs de confettis, lancé de ballons mais en quantité faible évidemment, le reste étant réservé au show (voir son twitter.)

Après les soundchecks, la pression monte, le public polonais chante des chansons traditionnelles en Polonais pour montrer qu'il est enfin prêt à accueillir les légendes d'Oklahoma City.
Puis l'écran géant s'alluma enfin, montrant la vidéo d'intro psychédélique et accessoirement la culte du vagin de Wayne, les membres du groupe sortant par là à travers l'écran géant.
Pendant ce temps là, Wayne Coyne était dans sa fameuse bulle, prêt pour crowdsurfer : J'adore ce type!!



The Flaming Lips, ça doit être l'un des meilleurs lives que j'ai fait, en terme de musique et surtout en terme de show : Confettis, vidéos psychés et ballons, de quoi bien s'éclater!
Ils avaient même enroulé des personnes en backstage pour figurer sur les bords de la scène, tous habillés en orange. Parmi eux figurant, entre autres, des membres de Shearwater (même un dans un alien géant)



Les morceaux d'Embryonic rendent incroyablement bien en live (Worm Mountain, Silver Trembling Hands, The Sparrow Looks Up at the Machine, See the Leaves) et les classiques comme She Don't Use Jelly sont encore mieux que sur CD!

Wayne Coyne vis pour la ferveur du public, réclamant à de très nombreuses reprises des acclamations. Il a même joué avec le public sur I Can Be A Frog, où il fallait imiter le bruit de l'animal cité (cf les lyrics)
Pour le final, Do You Realize?? était bien sûr de la partie, reprise en chœur par le public.


Setlist:
The Fear
Worm Mountain
Silver Trembling Hands
She Don't Use Jelly
The Sparrow Looks Up at the Machine
I Can Be a Frog
Yoshimi Battles the Pink Robots, Pt. 1
See the Leaves
Pompeii Am Götterdämmerung
Taps
The W.A.N.D.
Do You Realize??


Top :
The Flaming Lips
Mew
Archie Bronson Outfit
Tindersticks
Pulled Apart By Horses

Flop :
The Fall

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