Le seul gros défaut que l'on peut reprocher aux ATP, c'est que les groupes choisissent quand ils veulent jouer et de ce fait, les journées sont assez déséquilibrées.
Si le samedi a été un non-stop de 12h à 2h30, je n'ai pas vu grand chose le dimanche.
Au programme du dernier jour : Stevie Jackson, Sons and Daughters, The Vaselines, Laetitia Sadier, Camera Obscura et Them Beatles.
Stevie Jackson (SCO, Reds)
Stevie Jackson est l'un des piliers de Belle & Sebastian. Guitare et parfois chanteur, je me suis déplacé pendant le déjeuner pour voir son set où quelques acharnés se sont déplacés.
Il nous dit cash que son set va comporter de nombreuses covers, et qu'il n'a pas de chansons à proprement parler.
Stevie Jackson est définitivement Twee as fuck dans l'attitude, peut-être plus que Stuart qui ne l'est pas plus que ça finalement. Il a cover des chansons que je ne connaissais pas, avec ses potes musiciens de Glasgow "Paul" ou encore "Ringo".
Je suis pas trop fan de ces chansons, il est capable du meilleur (To Be Myself Completely) comme du pire (I'm Not Living In The Real World) mais il ne jouera que Jonathan David ce jour-là.
Sons and Daughters (SCO, Pavillon)
Parmi les groupes d'Écosse, il y a Sons and Daughters. Faisant une musique assez rock, leurs CD ne m'ont pas spécialement marqué et j'ai ressenti un peu la même chose en live.
C'est pas mauvais du tout mais ils n'ont pas réussis à me captiver une heure entière (pour exemple: Belle & Sebastian peuvent me captiver 3, voir 4 heures je pense).
Entre temps, Stuart Murdoch, en grand homme, est venu faire une séance de dédicaces au merchandising du festival. Il a sorti un livre The Celestial Café, et j'en ai profité pour faire dédicacer mon livret d'accueil ATP.
The Vaselines (SCO, Pavillon)
The Vaselines était aussi de la partie, le duo des 80s est en partie responsable de cette vague indie en Écosse depuis les années 90.
En live, c'était excellent, ils ont toujours un bon songwriting et un son particulier que j'apprécie beaucoup.
Eugene et Frances ont joué des titres du dernier album Sex With An X (beaucoup) et aussi les plus connues de leur catalogue : Jesus Want Me For The Sunbeam, Molly's Lips, Son Of A Gun...
La chose qui ressort vraiment du duo, ce sont les banters salaces de Frances : "Sorry, I lost my voice because of sperms in my throat last night" fait partie d'une des citations que l'on retiendra.
Laetitia Sadier (FR, Centre Stage)
Petit crochet vers la Centre Stage pour voir Laetitia Sadier, ex-Stereolab et française ! Elle chante heureusement en français, mais je ne connais pas du tout son solo stuff.
Malheureusement, elle est seule sur scène et c'est assez... ennuyeux, où alors j'ai pas réussi à être captivé comme les autres.
Elle avouera qu'elle ne jouera aucune chanson de Stereolab, et donc direction le Fish n' chips pour reprendre des forces.
Camera Obscura (SCO, Pavillon)
Si The New Pornographers est le groupe que j'ai le plus écouté cette année, Camera Obscura était celui de l'année dernière.
En formation originale (avec Nigel le trompettiste donc), ils ont fait à peu prêt le même set que d'habitude, sauf qu'ils ont joué The Blizzard (leur chanson de noël de l'année dernière)
Je dois avouer qu'en live, Tracyanne Campbell n'est pas tout le temps juste mais leurs CD sont juste fabuleux.
Si Camera Obscura a longtemps été considéré comme un sous-Belle and Sebastian, la bande a Tracy est plutôt sur une progression constante, ce qui n'est pas le cas du groupe de Stuart Murdoch.
En revanche, je suis bien plus excité de voir des concerts de Belle & Sebastian car la setlist change à chaque concert, ce qui n'est pas le cas de Camera Obscura (dixit le mec totalement blasé de trop voir ses groupes favoris.)
Setlist :
My Maudlin Career
Swans
Keep it Clean
Let’s Get Out This Country
Honey in The Sun
Forest and Sands
Teenager
French Navy
The Sweetest Thing
80’s fan
Tears For Affairs
James
The Blizzard
Lloyd, I'm Ready To Be Heartbroken
If Looks Could Kill
Come Back Margaret
Razzle Dazzle Rose
Them Beatles (SCO, Centre Stage)
La dernière attraction du festival que je ne pouvais manquer était le cover band des Beatles.
J'attendais d'eux un set digne des plus grands morceaux rock des Fab Four, et pas un enchainement des plus connues/niaises genre Yellow Submarine, Let It Be etc...
Quand je vois les Rickenbackers et l'Hofnër de Paulo, j'étais déjà bien excité car Rickenback = best guitar ever souvenez-vous.
Les Fab Four écossais déboulent habillés comme les Beatles 1962, devant une foule de curieux comme moi et enchainent le catalogue "début de carrière des Beatles" : Twist and Shout, A Hard Day's Night, Help et bien d'autres...
C'est bien la première fois de ma vie que je vois la sécurité prendre du plaisir et chanter sur des hymnes qu'on ne présente même plus. Les Beatles sont tellement cultes que tout le monde devrait connaitre au moins 75% de la discographie, et même celles pas connues.
Le cover band effectue les même gestes comme chanter sur le même micro etc...
Petit break où le groupe part backstage sur le fond psyché de l'ambiance Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band, puis ils reviennent tous avec les habits de cet album pour jouer des morceaux de la fin de carrière du groupe (A Day In A Life très bien chantée ♥)
Non seulement ils possèdent le son original et un chant très juste mais aussi une réplique des costumes du groupe. J'aime beaucoup leur sens du détail.
Quand le Paul McCartney (très ressemblant) annonce la dernière chanson Get Back, le public a tellement acclamé le cover band qu'ils sont revenus pour finir sur une toute dernière chanson, et pas n'importe laquelle.
Bref, un moment très sympathique avec une bonne ambiance, à l'image du festival qui restera l'un de mes évènements marquant cette année.
Top gigs :
Edwyn Collins feat Teenage Fanclub
Frightened Rabbit
Them Beatles
Teenage Fanclub
The Zombies
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