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mardi 20 octobre 2009

Review Concert : Porcupine Tree + Robert Fripp @ l'Olympia 13/10/09



J'en parlais déjà dès la création du blog en Mars, j'ai toujours su attendre mes 8 mois patiemment pour aller voir Porcupine Tree, le premier groupe qui m'a ouvert à la musique progressive avec des albums comme Deadwing, In Asbentia, Signify ou encore Fear of a Blank Planet (and many more...). Ce genre de musique à papa pas vraiment facile d'écoute où l'instrumental a clairement sa place et avec toutes les ambiances et atmosphères qui vont avec.
C'est donc dans un Olympia 95% masculin assez agé qui affiche Soldout depuis quelques semaines déjà que les britanniques les plus respectés dans le milieu reviennent à Paris pour présenter leur nouvel album : The Incident.
Porcupine Tree est donc un groupe de la scène moderne du rock progressif, sans tomber dans l'excès du shredding d'un groupe comme Dream Theater. Il y a beaucoup plus de parties acoustiques et de très belles chansons.
Le son du groupe est l'un des plus propre et millimétré que j'ai entendu de toute ma vie, un incroyable mixage, je voulais savoir si le groupe était aussi bien en live qu'en studio...





14h: La séance de dédicaces


J'avais appris l'avant veille que Steven Wilson (Leader du groupe, chant, guitares) et toute sa bande seront le jour-J au Gibert Joseph pour une séance de dédicaces... évidemment je m'étais dis que 14h, c'est mort j'ai cours, mais il se trouve que la seule après-midi de libre que j'avais dans l'année, c'était ce jour-là ! Merci le destin.

Donc je me ramène aux milieux de gratteux qu'ont fait le déplacement pour mon magnifique In Absentia (tout taggué maintenant)
Et Steven Wilson ne fait pas du tout la quarantaine passée. (remarque pertinente)




19h30 Robert Fripp :

Robert à un lourd CV, il était leader et membre permanent du groupe King Crimson, un des premiers groupes de progrock, et pas seulement car King Crimson ont été les pionniers du genre.
Robert était seul sur scène avec sa guitare et ses machines, et sortait des sons (assez bien résumé n'est-ce-pas ?)
Avec tout le respect que je dois à ce Monsieur et son passé, j'ai trouvé ça vraiment trop bizarre, trop expérimental... pour les néophytes comme moi, c'était assez dur.
C'était pas rythmé et donc ceux qui aiment Porcupine Tree pour les rythmiques, c'est loupé.


20h30 Porcupine Tree :


Ce soir là, The Incident, album concept composé de 2 CD dont 1 de 55 minutes, venait tout juste de sortir.
Le groupe décide donc pour la première partie du concert, de le jouer intégralement sur un fond cinématique assez captivant. (allez voir le clip de FOABP pour vous donner une idée, des gens qui se tiennent la tête en plein dépression suicidaire ou des gens sans visages qui courent dans la forêt à la Blair Witch)
Il était explicitement interdit de filmer ou de prendre des photos même au portable (et j'avais pas spécialement envie de me faire insulter) donc pas trop de photos pour ce concert là.


J'avais pas assez étudié l'album mais j'avais bien aimé Time Flies, long morceau de 11 minutes où la guitare acoustique et électrique s'emmêle d'une bien belle façon.
C'est un set plutôt progrock 70s, il y a moins d'ambiance inquiétante et angoissante qu'on aura sur certains morceaux du second set.

Second set qui viendra après un entracte de 10 mn où le groupe va toucher un peu partout, mais surtout du In Absentia : Strip The Soul, .3, The Sound of Muzak repris chaleureusement par tout l'Olympia, et le classique du groupe Trains.



Le groupe quitte la scène sur une standing ovation comme j'en ai rarement vu, où certainement tout le monde à été conquis (et moi aussi)
Un concert fort sympathique, Très pro au niveau instrumental, tout le monde faisait bien son taf (surtout le batteur... normal batteur de progrock = excellent batteur ça va de soit) et Steven communiquait beaucoup avec le public : "Oh come on... this is a serious song, a romantic song" dixit avant d'entamer Lazarus devant un public hilare.
Une chose est sûr : on va revoir Porcupine Tree à Paris !
Mon seul regret car il en faut toujours un : pas de Blackest Eyes ou de Fear of a Blank Planet.

Je fini la "review" sur un live de The Sound of Muzak






Setlist

Occam's Razor
The Blind House
Great Expectations
Kneel and Disconnect
Drawing the Line
The Incident
Your Unpleasant Family
The Yellow Windows of the Evening Train
Time Flies
Degree Zero of Liberty
Octane Twisted
The Séance
Circle of Manias
I Drive the Hearse

The Start of Something Beautiful
Russia on Ice
Anesthetize
Lazarus
Strip the Soul
.3
Normal
Bonnie the Cat

The Sound of Muzak
Trains


Photos (si on peux appeler ça des photos...)

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