Chaque année, ils arrivent quand même à ramener 3-4 noms sympas, moi qui m'ennuie souvent ce week-end là (Solidays...), je risque de faire ce festival souvent.
Pour rappel, en 2009 il y avait Yeah Yeah Yeahs, Fucked Up, The Thermals, Deerhoof, Alela Diane ou encore Ghinzu.
Ma plus grosses déception était que les Greenhornes (dont le batteur et le bassiste jouent dans The Raconteurs/The Dead Weather) ait annulé quelques mois plut tôt.
Étalé sur 2 jours, la tête d'affiche du vendredi ne m'intéressait pas une fois de plus (Razorlight) alors je me suis contenté du samedi : Destroyer, Architecture in Helsinki, Atari Teenage Riot, Skunk Anansie, Jello Biafra et le fameux Gaétan Roussel.
Destroyer - Scène A
Ayant passé un putain d'entretien qui n'a débouché sur rien, je suis arrivé très en retard à Évreux, loupant le début du set de Dan Bejar aka Destroyer et son backing-back, en France pour la tournée de l'excellent Kaputt.
Sous un soleil radieu, il n'y avait cependant pas beaucoup de monde à la barrière.
Je sentais quand même qu'il n'aime toujours pas tourner mais conscient qu'il faut quand même faire un peu d'efforts pour percer un peu.
Comme à son habitude, Dan est assez timide ou torturé en live je ne sais pas trop. Quand il ne chante pas, il prend sa bière et essaye de se cacher ou de fuir le public.
La setlist était quasi exclusivement composée de morceaux de son dernier opus mais je n'étais pas du tout déçu du rendu de ces chansons en live comme l'excellent Suicide Demo For Kara Walker, un pied au paradis.
Architecture in Helsinki - Scène A
Le concert d'Architecture in Helsinki à la Gaîté Lyrique a été l'un des plus pénibles et mauvais de 2011, à cause du dernier album que je ne peux pas blairer et qu'ils ont joué quasiment que de ça.
Je n'ai pas retrouvé ce que j'aimais dans les premiers albums et la déception fut grande.
Du coup, je me suis allongé dans l'herbe pendant leur set et finalement, c'était beaucoup plus cool!
Atari Teenage Riot - Scène B
J'ai été surpris de voir Atari Teenage Riot programmé si tôt dans la journée (20h45 de mémoire), c'est un groupe fait pour jouer la nuit avec les strobelights qui vont bien !
Du coup, c'était un peu bizarre de revoir Alec Empire, Nic Endo et CX Kidtronik se donner à la lumière du jour, infliger les beats ravageurs au public du festival.
Un set puissant et efficace en commençant par Activate!, qui malheureusement a eu quelques pannes de courants (au moins 3!) où comment gâcher la fête...
Une bonne ambiance qui bougeait bien (jusqu'à faire monter la poussière, Rock en Seine 2009 je te vois) et un Alec qui a fini par slammer pendant au moins 3 minutes à la fin du set.
Skunk Anansie - Scène A
Je suis resté sur une excellente prestation de Skunk Anansie à Rock en Seine l'année dernière, cette fois-ci, ils jouaient comme tête d'affiche.
Skin, vétûe d'un costume à plumes, est toujours epoustouflante, chantant parfaitement et ayant une énergie incroyable.
Sur toute la durée du set, elle bougeait partout et faisait le show... c'était Skin quoi!
Jello Biafra and the Guantanamo School of Medicine - Scène B
Jello Biafra, qui c'est celui là ? Et bien c'est tout simplement le chanteur du groupe punk Dead Kennedys!
Un set à 200 à l'heure, teinté d'humour avec les déguisements nazes de Jello mais aussi avec les revendications politiques que chaque groupe punk se doit de parler pendant chaque show.
Bon, j'avais l'impression d'entendre la même chanson à chaque fois, mais c'était un bon punk qui débouchait bien les cages à miel!
Gaetan Roussel - Scène A
Vous savez bien l'intérêt que je porte à ceux qui chante en français, et bien Gaetan Roussel, chanteur de Louise Attaque, a eu un accueil chaleureux car c'était le moment où il y avait le plus de monde sur le festival.
Je vais être direct : je n'aime pas sa voix nasillarde, c'était trop insupportable et les morceaux sont vraiment... trop variet' pour moi.
Au bout de 45 minutes, je me dis "c'est bon c'est presque fini" et c'est là qu'il dit "Merci, merci, il reste 45 minutes de concert...!" #suicide
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