Avec plus de 200 concerts sur les 3 (+2) jours réparties sur 7 scènes, autant dire que c'est un peu le marathon.
Rapide retour sur la soirée d'ouverture ainsi que la première journée au Parc Del Forum.
J'ai eu la possibilité de faire la soirée d'ouverture au Poble Espanyol, un cadre extérieur magnifique, à 2 pas du Montjuic, typiquement espagnol.
Malheureusement, je n'ai pas vu l'affiche de la soirée : Echo & The Bunnymen car j'étais l'un des heureux gagnants du concours pour assister au concert privé d'Interpol à la Sala Apolo !
800 autres personnes avaient eu la même chance mais seulement la moitié s'était déplacée !
Sufjan Stevens & DM Stith (Rockdelux Auditori)
Le festival commence "bien" avec le grand Sufjan Stevens qui a déménagé son show dans l'imposant Auditori du Parc Del Forum.
Un show carré et toujours aussi plaisant à voir, on se rend compte que ses seules marges de manoeuvres au niveau de la setlist se situe sur les 2 acoustiques qu'il change régulièrement.
Cette fois-ci, il jouera une reprise de R.E.M. "The One I Love" qu'il dédiera... "To the one I love".
Comme à Paris, l'Auditori n'avait qu'une seule envie : Exploser sa joie sur la 3ème partie d'Impossible Soul, tout le monde n'en pouvait plus d'être resté assis aussi longtemps et c'est dans une sorte d'euphorie que son set se finira, devant le public entièrement debout.
En guise de rappel, le classique Chicago, toujours avec les ballons et les confettis, qu'il a du volé à Wayne Coyne en passant devant la San Miguel.
On a eu droit à un set de 2 heures, ce qui est quand même assez rare dans le cadre d'un festival.
Setlist :
Seven Swans
Too Much
Age of Adz
The One I Love (R.E.M. Cover)
I Walked
Now That I'm Older
Get Real Get Right
Vesuvius
I Want To Be Well
Futile Devices
Impossible Soul
Chicago
Grinderman (San Miguel)
Première tête d'affiche du festival : Nick Cave et ses musiciens barbus, sous le nom de Grinderman.
J'ai commencé à écouter les 2 albums du groupe il n'y a pas si longtemps et j'ai pris vraiment une grosse claque : du gros rock bien comme il faut, avec un chanteur charismatique, culte et bad ass.
Le concert a commencé sur mon morceau préféré : Mickey Mouse and The Goodbye Man, le premier titre de Grinderman 2 qui envoie légèrement la sauce sur l'album. En live, un peu moins mais on va dire que le public n'était pas très entrain à bouger un peu d'où j'étais.
S'en suit un enchainement des titres des 2 albums, une légère montée crescendo du concert qui finira dans l'exaltation : Nick Cave venant provoquer les premiers rangs et jouera un No Pussy Blues puissant ainsi qu'un dernier morceau où il s'excitera avec son "Sebastien Chabal", Warren Ellis sur une cymbale ou je ne sais plus trop quoi.
Interpol (Llevant)
La nouveauté du festival est l'implémentation de cette Llevant Stage à 100km de TOUT, rien que de repenser aux trajets Pitchfork/San Miguel avec le trafic, j'en ai encore mal aux pieds!
Bon ce concert d'Interpol était sûrement le meilleur en terme de qualité sonore (d'où j'étais en tout cas), j'entendais la voix, les guitares, la basse et la batterie, un miracle presque.
Coté ambiance, c'était quasiment un vrai concert, les espagnols situés devant la scène connaissaient les chansons et ne discutaient pas trop pendant ce concert.
La setlist était exactement similaire à celle du concert privé la veille, je regrette juste qu'ils jouent les mêmes chansons depuis quelques mois, la faute au changement de bassiste certainement.
Setlist :
Success
Say Hello To The Angels
Narc
Hands Away
Barricade
C'mere
The New
Evil
Lights
Take You On A Cruise
Summer Well
The Heinrich Maneuver
Length of Love
Memory Serves
Slow Hands
Not Even Jail
The Flaming Lips (San Miguel Stage)
Second headliner du festival : The Flaming Lips et son show extraordinaire, mené par son infatigable Wayne Coyne (qui enchaine les aller-retour USA-Europe).
Arrivé un peu en avance, on a aperçu Wayne vêtu de son collier en fourrure, au coté d'une traductrice espagnole où il nous averti des puissants "strobe light" et que si les premiers rangs se sentent mal, il ne fallait pas les regarder : Merci Wayne.
Il nous préviendra par la suite qu'il viendra tater la foule avec sa space buble, c'te spoiler!
J'aime toujours voir ce groupe car je sais que je ressortirais toujours le sourire aux lèvres et que dans le public y règnera la joie et la bonne humeur.
Après son entrée classique dans sa space bubble, le groupe a enchaine une setlist différente de la dernière tournée avec des titres repris en chœur par le public : Yeah Yeah Yeah Song, Yoshimi part 1 ou encore Race for The Prize, surement leur meilleur morceau.
Que d'émotions sur Yoshimi part 1 sérieux, c'était trop bon tant de joie dans le public, une même communion entre fans (majoritairement masculins, à signaler).
Spotted sur l'écran géant : Kevin Barnes (Of Montreal) embrassant fougueusement un des guitaristes du groupe.
Ce qui a le plus gâché le show : ceux qui sont venus par hasard et qui sont restés hors du show, have fun guys.
Setlist :
The Fear
Worm Mountain
She Don't Use Jelly
The Yeah Yeah Yeah Song
Is David Bowie Dying??
Yoshimi Battles the Pink Robots, Pt. 1
See the Leaves
Laser Hands
Pompeii Am Götterdämmerung
What Is the Light?
The Observer
Race for the Prize
Do You Realize??
Suuns (Ray-Ban)
Les canadiens de Suuns ont eu la tâche de clôturer cette première journée (04.00h) devant une scène à moitié vide. Ayant eu pas mal d'échos sur ce groupe, ma curiosité m'a donné un peu de motivation pour rester à ce concert.
Le concert a démarré dans l'ennui et finira sur un très bon dernier morceau post-punk/cold wave. Disons plutôt que le concert est allé crescendo mais que ma fatigue m'a un peu gâché leur set.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire