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samedi 5 mai 2012

Review Festival : Groezrock 2012 - Day 1

Lors du retour en train après le Groezrock 2010, on a pu discuté avec des gens plus ou moins random sur le trajet vers la France dont je me souviens d'un passage sur Rancid, comme quoi Matt Freeman avait un style inimitable et que ceux qui tentaient de l'imiter se plantaient comme il fallait.

A l'époque, Rancid ne tournait pas et je ne pensais pas qu'un jour, je verrai le groupe quasi légendaire sur scène.
Comme chaque année au Groezrock, on y fête un anniversaire : les 30 ans de Bad Religion en 2010, les 20 ans du festival en 2011 et en 2012, le festival belge continue la coutume : Rancid était la première tête d'affiche de l'édition 2012 pour leur 20 ans de carrière et leur premier concert en Europe depuis 2003.

Pas grand chose m'excitait vraiment sur cette première journée, où j'ai vu pas mal des choses qui m'ont fait ni chaud ni froid et pas mal de groupes où je suis parti avant la fin... je me contenterai seulement de parler des groupes que je voulais voir.
Une chose est sûre : je déteste toujours le metalcore, présent en masse sur l'Impericon Stage de cette journée. 
J'ai fait cette journée par soucis "logistique", 8 heures de conduite sur une journée, c'était beaucoup trop fatiguant au final.

Dustin Kensrue (Thrice) - Acoustic Stage


Peut-être un des meilleurs sets du weekend, alors que je n'avais même pas prévu d'aller voir son set acoustique, ce qui aurait été une grave erreur. 
Dustin Kensrue, chanteur de Thrice, a profité du weekend pour faire un set solo, le premier sur les terres du Vieux Continent, juste avant son set d'adieu avec Thrice sur la Grande scène le lendemain.
Le public, très nombreux, écoutait attentivement les chansons de divers horizons : ses morceaux solos, des covers de Cold War Kids, du Boss, une étonnante reprise de Mumford and Sons ou encore de Tom Waits et surtout des morceaux de Thrice dont des versions somptueuses de The Artist In The Ambulance et de Stare At The Sun repris en chœur par le public.
Un set sincère, une voix parfaite : beaucoup, beaucoup d'émotions croyez-moi.




Garrett Klahn (Texas Is The Reason) - Acoustic Stage

A coté de Dustin, le set de Garrett était clairement moins bien. Le public n'était pas aussi nombreux et les morceaux de Texas Is The Reason n'ont clairement pas vocation d'être joués en acoustique. Cela m'a quand même permis de découvrir pleinement la voix de Garrett, une voix magique également.


Lagwagon - Main Stage

Lagwagon est un groupe que je ne maitrise pas vraiment mais j'aime bien leurs albums 100% punk rock californien. Le problème est qu'ils ont tellement d'albums et de morceaux que j'en ai reconnu que très peu. Malgré tout, c'était sympa. Violins en 2ème : love !


Gallows - Etnies Stage

Frank Carter, chanteur emblématique du groupe anglais, s'est fait la malle l'année dernière mais les anciens membres n'ont pas encore décidé de quitter le navire Gallows, bien motivés à en découdre lors de cette 21ème édition du Groezrock, en atteste leur tweet : "@GROEZROCK we made it! Our stage doesn't have a barrier. Let's get crazy. MONDO FUCKING CHAOS"
L'Etnies a la bonne idée de ne pas avoir de barrière comme "au bon vieux temps", du coup les fans peuvent stage dive/slammer comme bon leur semble.
Gallows a effectué un set express, presque bâclé car le groupe voulait aussi voir Rancid juste après. Une cover de Minor Threat et un stage invasion plus tard : direction la Main Stage.


Rancid - Main Stage

 

Tous les groupes qui jouaient sur la grande scène, ainsi qu'une grande partie des groupes sur les autres scènes étaient honorés (le mot est faible) de jouer avant Rancid ce soir-là.
Ce groupe est, à mes yeux, ce qui résume parfaitement l'esprit et la musique punk, même si leurs chansons sont parfois très influencées par le ska.



Le groupe, qui fête ses 20 ans, a eu le droit à 1h20 de set devant un public qui connait quasiment toutes les chansons.
Moi, je n'étais pas un expert du groupe mais après avoir écouté sérieusement la discographie, il faut reconnaitre que ...And Out Comes The Wolves ressort légitimement du lot, avec des tubes à foison.
L'album a eu le droit à une belle partie de la setlist, avec les classiques dansants Old Friend, Listed M.I.A., Roots Radical et j'en passe...

Par contre, les Hooligans ont pris un sacré coup de vieux, Lars et Tim crânes rasés et tatouages crâniens voyants... Rancid sans mohawks : JE CRIE AU SCANDALE !

 Ma vision du groupe, jusqu'à ce jour.

Le pire reste le bassiste Matt Freeman, j'ai même longuement hésité à savoir si c'était toujours lui ou pas...

Bon sinon c'était très sympa, avec un final sur Ruby Soho dont le refrain sonnera dans ma tête toute la soirée. Je serai retourné au Trianon en août si j'avais pu mais je serai aux USA... dommage!

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